Ces images évanescentes existent bel et bien. On les contourne, on les fixe du regard, elles nous apparaissent humaines, tour à tour mystérieuses, songeuses... elles nous invitent à la méditation.
Et pourtant... ces images si réelles, n’ont été fixées qu’en une fraction de seconde... révélées par des ondes pénétrantes...

Laisseraient-elles émerger un autre état du masque?

Y lit-on enfin, des années après leur façonnage subtil, la paix, la sérénité et la protection auxquelles tout peuple tribal aspire désespérément?
ND Dumont, fascinée par la sculpture tribale, tente d’en saisir fugacement l’âme. Par sa mise en scène et sa « totémisation » à l’aide de bois calciné, elle nous invite à partager le sacré de son émotion qui l’a traversée lors de ces millièmes de secondes où ces « images » se sont livrées à elle.

Grands formats (60cm x 190cm)

« Là où nous avions vu de la cruauté, il y avait une célébration de la vie, une sorte de catharsis. »

- Yves de Pedretti

ND Dumont, avec sa vision intuitive, redonne, à ce guerrier aux yeux cousus, un lien avec la beauté et la puissance de la nature. Comme si, par-delà les cultures, l’art avait redonné la vie.

« Une cérémonie contemporaine qui réactive l’alliance jivaros, le tué dépersonnalisé devenant partie de notre monde et nous, émerveillés, recevant son énergie magnifiée. »

- Monique Darbre